Les lorrains ont perdu mercredi 28 mai 2014 en Alsace le match décisif de qualification pour la finale du championnat de France de Basket ProA. Ils peuvent nourrir des regrets, alimentés par la défaite de lundi à Gentilly.
La SIG de Strasbourg (Bas-Rhin) s'est qualifié pour la finale de Pro A de basket, un an après celle perdue face à Nanterre, mercredi 28 mai 2014 en dominant sur son parquet le SLUC Nancy Basket (70-58) lors du cinquième match décisif des play-offs.
Le SLUC s'incline 70 à 58 dans ce match 5... Mais quelle saison! Félicitations à tous les joueurs!! Et rdv la saison prochaine! #gosluc
— Sluc Nancy Basket (@SLUCbasketNancy) 28 Mai 2014
Les hommes de Vincent Collet, premiers de la phase régulière, ont évité la décompression après leur succès arraché (62-57) au match 4, lundi à Nancy, grâce à une fin de match folle où ils ont inscrit 20 points en n'en concédant qu'un seul.
Toujours privé de son meneur Antoine Diot, Strasbourg a pris mercredi sa revanche sur Nancy, qui l'avait battu sur le fil au Rhénus lors du match 1 (89-87).
Nancy a pris l'avantage mais n'a pu le conserver pendant la rencontre
Porté par un Randal Falker omniprésent en défense et au tir (21 points, 16 rebonds, 2 passes décisives), Nancy est mieux entré dans la partie (5-11, 3e),menant d'une courte tête sans toutefois parvenir à prendre le large à l'issue des 10 premières minutes (19-18).
Strasbourg, absent au rebond et handicapé par la maladresse de Jérémy Leloup etDavid Andersen, n'a dû son salut qu'à l'efficacité de Bootsy Thornton, auteur de 14 points (4/5 à 3 points) en première mi-temps pour placer son équipe en tête à la pause (38-37).
Le collectif alsacien compensait les défaillances individuelles et permettait à la Sig de se détacher dans un troisième quart-temps à sens unique (21-11), dans lequel Andersen (15 pts, 4 rebds, 4 pds) retrouvait un peu d'efficacité.
Les locaux parvenaient à conserver ce matelas de points grâce à une défense retrouvée, tandis qu'un Florent Pietrus bien seul se démenait pour maintenir Nancy à flot, sans succès.
Le compte-rendu de Manuel Goetz.et Raphaël Doumergue :