Le fantôme ayant mis à sac une habitation, à Amnéville, en Moselle, le 21 août, vient d'être interpellé par les enquêteurs. Il ne s'agit pas d'une entité quelconque, mais de l'épouse du couple victime des dégradations. Elle a reconnu les faits.
Le pavillon était sens dessus dessous.
La manifestation, qui aurait pu être victime d'un phénomène tellurique, ou plus certainement de l'oeuvre d'un poltergeist, avait fait grand bruit dans la région.
Médias, badauds, élus s'étaient pressés pour constater les dégâts.
Diverses manifestations pour le moins violentes avaient visiblement eu lieu et un beau désordre régnait dans la maison.
Les policiers qui ont dirigé l'enquête, visiblement, n'ont pas eu besoin d'agence spécialisée dans la traque des fantômes.
Sans caméras infrarouges et autres enregistreurs de sons, ils sont parvenus à établir que ces étranges phénomènes avaient plutôt forme humaine...
En l'occurrence l'épouse du propriétaire des lieux, qui a bientôt admis avoir cédé à une "crise de nerfs", et provoqué le "champ de bataille" dans le pavillon.
Elle à été déférée au Parquet de Metz, avec à la clef une convocation devant le tribunal correctionnel pour dénonciation mesongère.
Elle comparaitra le 8 octobre.
Son mari n'a fait l'objet d'aucune procédure.
Les dégâts resteront probablement à la charge des "victimes", les fantômes étant réputés insolvables.