Verdun marque les premiers succès de l’artillerie lourde à grande puissance. Une artillerie dont le rôle a été prépondérant pendant la bataille et a aussi transformé le secteur en paysage lunaire…
Source archives : Pathé Gaumont
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©France 3
L’artillerie française est pendant plusieurs mois largement surclassée.
Les Allemands alignent des pièces plus nombreuses et de plus gros calibres.
Les français peuvent cependant compter dans un premier temps sur quelques canons de marine, capables de tirs à longue portée et pouvant menacer les batteries de l’adversaire.
L'arrivée des pièces lourdes
Durant l’année 1916, les matériels commandés par la direction de l’artillerie au tout début de la guerre font leur apparition.Des pièces lourdes, à très longue portée.
L’insistance de Pétain puis de Nivelle pour obtenir ces matériels permet peu à peu aux français de rivaliser avec les Allemands.
A l’automne 1916, l’artillerie française dispose notamment de pièces lourdes sur voie ferrée aux performances balistiques sans commune mesure avec celles des autres canons.
Une école pour l'artillerie
Verdun va surtout être une véritable école pour l’artillerie française.L’aviation est utilisée pour régler les tirs de canons à la portée toujours plus longue.
Les assauts sont mieux coordonnés : le système du barrage roulant qui accompagne la progression de l’infanterie est codifiée en 1916.
Des principes mis en œuvre à la fin de l’année pour reprendre le terrain perdu.
En décembre les Français retrouvent la plupart de leurs positions après avoir tiré 430.000 obus…