Philippe Richert, président de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, dénonce la suppression de nombreux TER en Alsace Champagne-Ardenne Lorraine faut de conducteurs pendant 3 mois dès avril 2016. Très en colère, il interpelle Guillaume Pepy, président de la SNCF.
Après avoir appris par les services de la SNCF le manque de ressources en agents de conduite qui amènera à la suppression quotidienne de plusieurs trains régionaux à compter d’avril 2016, Philippe Richert, Président de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, fait part de son incompréhension "face à cette situation inacceptable", par courrier à Guillaume Pépy, mercredi 24 février 2016.
En effet, la SNCF a pris cette décision sans aucune consultation auprès de la Région.
Région, qui a préparé des projets ambitieux de développement du TER que la SNCF s’était engagée à mettre en oeuvre, s'étonne et dénonce des arbitrages nationaux opérés par la SNCF dans la plus grande opacité.
Philippe Richert appelle Guillaume Pepy Président de la SNCF, "...à tout mettre en oeuvre, non seulement pour proposer immédiatement aux usagers un service de substitution pour l’ensemble des trains supprimés, mais aussi pour rétablir au plus vite et de manière pérenne ces trains qui sont essentiels à la desserte des territoires de notre grande Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine".
Source : communiqué officiel Présidence de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine
Courrier de Philippe Richert à Guillaume Pepy
Les élus se mobilisent
Un point presse a lieu mercredi 24 février en gare de Mirecourt, à l'arrivée du train de Nancy à 17 h 26.
David Valence, conseiller régional, président de la commission transports, a accueilli par son collègue conseiller régional et maire de Mirecourt (88).
Il souhaite attirer l'attention sur la décision de la SNCF de supprimer, durant trois mois et faute de conducteurs, 25 trains sur l'ancienne région Lorraine, dont une grande partie circule justement sur cette ligne Pont-Saint-Vincent - Contrexéville.
Des élus vosgiens sont mobilisés pour protester contre le projet de réduction du trafic ferroviaire en Lorraine. En premier ligne, le maire de Saint Dié, président de la commission transport au conseil régional.
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©France 3 Lorraine
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