Barrage de Sivens : la justice ordonne l'expulsion des opposants d'une parcelle mais pas de tout le site

Saisi en référé, le tribunal d'Albi a ordonné l'expulsion des opposants au barrage de la parcelle "la Bouillonnante". En revanche, la justice a rejeté la demande du Conseil général du Tarn d'expulser les occupants de tout le site. 

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La présidente du tribunal d'instance d'Albi, saisie en référé par le Conseil général du Tarn, a ordonné ce vendredi matin l'expulsion sans délai mais après signification par un huissier, des opposants installés sur la parcelle "La Bouillonnante" mais a rejeté les demandes d'expulsion de toutes les parcelles.

Selon l'avocate des occupants, Maître Claire Dujardin, les opposants "vont démonter le chapiteau, plier leurs affaires et partir, a-t-elle indiqué à un journaliste de France 3, car ils ne veulent pas de nouvelles violences avec les forces de l'ordre"

Les huissiers se sont présentés ce vendredi après-midi pour signifier aux occupants la décision du tribunal. Ils ont jusqu'à dimanche pour quitter les lieux. 

Le projet de barrage de Sivens, près de L'Isle sur Tarn, est contesté notamment par des défenseurs de l'environnement qui refusent la destruction de la zone humide du Testet.

A LIRE ICI : notre dossier sur le projet de barrage de Sivens


La tension est montée d'un cran ces derniers jours, avec le début des opérations de déboisement. Les engins de chantier ont commencé à travailler sous la protection des forces de l'ordre. Des échauffourées ont eu lieu entre gendarmes mobiles et occupants.

Comme à Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique) face au projet d'aéroport, les opposants, dont plusieurs élus écologistes, ont installé une "zone à défendre" (ZAD). 
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