Le Conseil d'Etat rejette la demande de levée de l'assignation à résidence de l'islamiste toulousain Farouk Ben Abbes

Après le rejet du tribunal administratif de Toulouse début septembre de suspendre l'assignation à résidence de l'islamiste Farouk Ben Abbes, le Conseil d'Etat, a également refusé lundi de lever la mesure d'assignation à résidence. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le Conseil d'Etat a rejeté lundi la demande de Farouk Ben Abbes de lever de son assignation à résidence. Lors de l'audience, le représentant du ministère de l'Intérieur s'était opposé à cette levée, estimant que le Belgo-Tunisien de 31 ans, installé à Toulouse dans le quartier de la Reynerie, était en contact avec la mouvance jihadiste.

Ce refus intervient après celui début septembre du tribunal administratif de Toulouse de suspendre l'assignation à résidence de Farouk Ben Abbes qui lui avait été signifiée après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l'état d'urgence..

Dans son arrêté d'assignation, le ministère de l'Intérieur estime que Farouk Ben Abbes "continue d'entretenir des relations suivies avec des membres de la mouvance islamiste radicale, notamment à Toulouse où il s'est installé".

L'arrêté rappelle notamment ses liens passés avec les frères Clain, deux jihadistes toulousains dont l'un a enregistré le message de revendication des attentats du 13 novembre 2015.

Au mois de mars, farouk Ben Abbes avait été condamné à trois mois de prison ferme pour ne pas avoir respecté les conditions de son assignation, en se rendant dans la banlieue proche de Toulouse. A sa sortie de prison, il avait été à nouveau assigné à résidence à Toulouse, avant d'être transféré à Brienne-le-Château (Aube).

Farouk Ben Abbes avait ensuite été au coeur de deux cafouillages judiciaires: le 22 juillet, son expulsion vers la Tunisie avait été empêchée à la dernière minute, les autorités constatant qu'il était soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant de quitter le sol français.

Mi-août, le ministère de la Justice avait reconnu lui avoir versé à tort près de 19.000 euros, alors qu'une juridiction ne lui en avait attribué que 7.000 en
réparation de sa période de détention provisoire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information