Les infirmières et aides-soignantes du service gynécologie de l'hôpital Paule-de-Viguier sont en grève pour l’amélioration des conditions de travail et de soins depuis que trois de leurs collègues sont absentes. La Ligue des droits de l'homme les soutient.
Alerte maximale : le service des consultations gynécologiques est en souffrance.
Les infirmières et aides-soignantes n'en peuvent plus. Elles sont en grève depuis le 13 octobre pour dénoncer le manque de personnels, diminué après la réorganisation de l'hôpital mais surtout après que quatre de leurs collègues sont partis en congés maladie, notamment pour épuisement professionnel, selon la CGT.
Un pique-nique de protestation a lieu mercredi 26 octobre, entre 13 heures et 15 heures, afin de soutenir ces personnels en souffrance.
La Ligue des droits de l'homme vient également de publier un communiqué dans lequel elle tire la sonnette d'alarme. "La section de Toulouse de la Ligue des Droits de l’Homme est informée d’un dysfonctionnement majeur du service de gynécologie et de prise en charge de l’interruption volontaire de grossesse de l’hôpital Paul Viguier. En effet, aujourd’hui, cet hôpital n’est plus à même de recevoir les patientes et d’assurer leurs soins dans le respect et la dignité".
La LDH demande que des mesures soient prises au plus vite pour rétablir" un accès plein et entier des femmes à l’exercice de leurs droits, avec un personnel qualifié et à hauteur des besoins pour assurer respect, sécurité et dignité des soignants et des soignés".
Voir ici le reportage de Yann-Olivier d'Amontloir et Virginie Beaulieu, de France 3 Midi-Pyrénées, sur le ras-le-bol des soignants à l'hôpital Purpan, et particulièrement le service de gynécologie :