Pour de festivaliers du Main Square, Twenty One Pilots était une totale découverte. L'inclassable duo américain a livré une performance acrobatique et musicale impressionnante vendredi sur la Greenroom.
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Une batterie bien lourde, du synthé, un débit-mitraillette à la Eminem... et des cagoules sur scène ! On vous prévient tout suite, rien à voir avec les Fatal Bazooka, le groupe pastiche de l'humoriste Michael Youn. Twenty One Pilots, c'est du sérieux, du brio, une énergie diabolique, du très grand show à l'américaine.
##fr3r_https_disabled##Sur scène, ils ne sont que deux, mais ils occupent l'espace comme huit. Tyler Joseph, chanteur/pianiste, bondit d'un coin à l'autre tel un zébulon sorti de sa boîte, pendant que son comparse batteur, Josh Dun, martèle ses fûts. Dans le public, il y a beaucoup de monde, alors que nous ne sommes qu'au tout début de cette deuxième journée du festival. Les jeunes fans, venus applaudir les deux boys de Colombus, ont revêtu eux aussi la cagoule emblème du groupe.
A chaque morceau, Tyler et Josh changent de tenue et de masque... un coup extraterrestre roswellien, un autre en squelette et tête de mort... des costumes qui ne sont pas sans rappeler l'univers Marvel des superhéros, voire les catcheurs mexicains de la
lucha libre. Twenty One Pilots a son univers, des textes parfois amers qui évoquent les tourments de jeunes adultes, le désordre intérieur, les frustrations du quotidien ("
quelqu'un a volé mon autoradio et je reste assis en silence" chante Tyler Joseph sur Car Radio l'un des titres phares du duo). La voix du jeune chanteur, son débit à 1000 km/h, rappelle bien évidemment le rappeur Eminem, une influence que le groupe récuse à chacune de ses interviews. Au "Slim Shady", Twenty One Pilots préfère les textes du dramaturge
Arthur Miller. C'est une de ses pièces,
Ils étaient tous mes fils, qui a inspiré leur nom de scène.