La finale de la Coupe Davis au Stade Pierre Mauroy aura lieu sur de la terre battue.
Depuis vendredi, on sait que la finale France-Suisse aura lieu du 21 au 23 novembre au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq. Tout est calé. Ne restait qu'à choisir la surface. Ce privilège revient aux Français qui sont les hôtes des Suisses. Un choix délicat qui peut avoir son importance dans le choix final. Les Français ont hésité entre une surface en dur et la terre battue. C'est cette dernière qui devrait finalement être officialisées ce lundi par la Fédération Française de Tennis (FFT).
"S'ils ont voté pour l'ocre, c'est à la fois parce qu'ils estiment que la terre colle à leurs profils de joueurs et parce qu'elle pourrait gêner aux entournures les tandem suisse", écrit l'Equipe dans son édition de ce lundi. Les arguments en faveur de la terre battue ne manquent pas en effet :
- La semaine précédente, Federer et Wavrinka seront à Londres sur du. Ils devront donc s'acclimater en peu de temps
- La terre battue est plus fatiguante. Or Federer a 33 ans et l'équipe de Suisse n'a que deux joueurs (et devra donc enchaîner simple et double)
- Tsonga et Gasquet ont déjà battu Federer sur cette surface
Seul souci, la terre battue indoor n'a pas grand chose à voir avec la terre battue outdoor du style de celle de Roland-Garros. Ce sera beaucoup plus rapide a-priori. D'où cette petite phrase de Jo-Wilfried Tsonga : "Pour moi, toute cette histoire de surface n'a aucune importance. Le niveau, on l'a sur toutes les surfaces, dans les deux équipes. Ce qui comptera, c'est l'envie."