Après l'audience de mardi 10 février, qui a permis l'audition de Dominique Strauss Kahn, le procès reprend ce mercredi avec l'ex-directeur du FMI. Fabrice Paszkowski, David Roquet et Jean-Christophe Lagarde doivent également être entendus. Suivez ce 8e jour du procès Carlton - DSK .
Dominique Strauss-Kahn estime n'avoir rien à se reprocher, il n'a pas organisé les soirées libertines et ignorait que ses partenaires étaient des prostituées,d'autant qu'il n'en est pas amateur. L'ancien patron du FMI a clairement affiché sa ligne de défense mardi au procès Carlton - DSK.
"Vous n'avez pas changé d'avis?", demande le président du tribunal correctionnel de Lille à l'ancien directeur général du Fonds monétaire international. "Sur la connaissance de l'aspect prostitutionnel ? Non", répond DSK.
"Je ne m'estime en rien organisateur de ces soirées. Je n'avais pas le temps d'organiser une quelconque soirée", a déclaré à l'audience l'ex-politicien vedette français, qui encourt jusqu'à dix ans de prison s'il est reconnu coupable de l'accusation de proxénétisme aggravé pour laquelle il est poursuivi aux côtés de 13 autres prévenus.
A la lecture de l'ordonnance de renvoi "on a l'impression d'une activité frénétique", où les dates se mélangent de manière imprécise, regrette l'ancien ministre. "Il n'y a pas eu cette activité débridée", ajoute-t-il.
Trois autres hommes sont principalement entendus depuis mardi matin aux côtés de DSK : Fabrice Paszkowski, son ami dans le Pas-de-Calais, David Roquet, ex-directeur d'une filiale d'Eiffage, considérés comme "organisateurs", "recruteurs" et "payeurs", et le policier Jean-Christophe Lagarde, comme "accompagnateur".