Attentats de Paris : l'opération de la police belge à Molenbeek visant à arrêter Salah Abdeslam est terminée

La police belge a lancé une nouvelle opération massive lundi matin dans la commune bruxelloise de Molenbeek, d'où sont originaires plusieurs suspects des attentats de Paris. Le Parquet fédéral belge a confirmé que l'action était menée en vue d'interpeller Salah Abdeslam. 

Des policiers des unités spéciales, en gilets pare-balles et les visages masqués par des cagoules, étaient déployés aux abords d'un bâtiment faisant l'angle de deux rues de Molenbeek, dans une zone résidentielle. La police adressait des messages publics à l'aide d'un mégaphone, selon un journaliste
de l'AFP sur place. Un important périmètre de sécurité a été mis en place, empêchant les journalistes et les habitants de s'approcher des lieux, où des pompiers, mais aussi des équipes de déminage, ont été dépêchés, selon les médias belges.

Des détonations ont été entendues dans le quartier. Les forces de police des unités spéciales ont été entendues en train de demander aux occupants du numéro 47 d'ouvrir leurs rideaux fermés. Elles ont également demandé à une personne présente dans le bâtiment de se présenter à la fenêtre les mains bien visibles. Les voisins ont été invités à ne pas sortir de chez eux. Vers 14h, la bourgmestre de Molenbeek a indiqué que l'opération était terminée. Selon la presse belge, Salah Abdeslam n'a pas été interpellé. "L'opération est terminée et le résultat est négatif (...) Personne n'a été arrêté",
a déclaré le porte-parole du parquet, Eric Van Der Sypt, à l'AFP.

Un homme arrêté

Plusieurs perquisitions et arrestations ont déjà été effectées depuis samedi dans ce quartier populaire à forte population immigrée. La justice belge a prolongé la garde à vue de sept suspects interpellés samedi jusqu'à lundi soir, a précisé le parquet. Un homme a été suspect a été appréhendé lundi matin mais pas directement dans le cadre de cette enquête, Mais les médias belges ont publié les photos de l'arrestation d'un homme, dont on ignore l'identité. Le parquet fédéral a affirmé qu’il ne s’agissait pas de Salah Abdeslam, le frère d’un des kamikazes de Paris.

Belgique, base arrière ?

La Belgique semble avoir servi de base arrière pour certains des auteurs des attentats qui ont coûté la vie à 129 personnes à Paris vendredi soir. Au moins cinq des suspects actuellement entendus par la police ont été interpellés à Molenbeek, selon la bourgmestre (maire) de cette commune, Françoise Schepmans. Parmi eux, figure notamment Mohamed Adeslam, le frère de l'un des kamikazes qui s'est fait exploser Boulevard Voltaire à Paris, Brahim Abdeslam.

Leur frère Salah Abdeslam, né à Bruxelles, est visé par un mandat d'arrêt international et activement recherché. Les frères Abdeslam auraient notamment loué en début de semaine dernière deux voitures utilisées par les assaillants, et retrouvées par la police française près de la salle de concert du Bataclan, où au moins 89 personnes sont mortes, et en proche banlieue.
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