Le phénomène "Pokémon GO" fait réagir lieux culturels et forces de l'ordre

Le jeu "Pokémon GO" devrait arriver officiellement dans quelques jours en France. Mais dans le Nord et le Pas-de-Calais, de nombreux joueurs ont déjà installé l'application sur leurs smartphones. Les lieux culturels multiplient les clins d'oeils tandis que la gendarmerie appelle à la prudence.

Le jeu "Pokémon GO" doit être officiellement lancé en France dans les tout prochains jours. Mais il a déjà conquis de nombreuses villes du Nord et du Pas-de-Calais. De nombreux joueurs ont déjà téléchargé le jeu sur leur smartphone en usant de quelques astuces.

Petit rappel pour ceux qui seraient passé à côté du phénomène "Pokémon GO". Pour jouer il faut se munir de son téléphone iOS ou Android et partir dans les rues de sa ville à la recherche des Pokémons. En effet, contrairement aux jeux habituels, ici il n'est pas question de jouer en restant affalé sur son canapé. Dans "Pokémon Go", il faut marcher réellement dans les rues pour dénicher des Pokémons. L'application utilise le GPS du téléphone pour calculer votre position.

L'article à lire si vous n'avez rien compris à "Pokémon Go"

Depuis quelques jours, les médias ne parlent plus que d'un jeu étrange, dont le nom vous dit peut-être vaguement quelque chose : . Dans cette application pour téléphone, les joueurs s'amusent à capturer des Pokémon dans la vraie vie, en réalité augmentée. Capturer des quoi ? Comment ça dans la vraie vie ?


Dans la région, les joueurs sont nombreux à avoir déjà passé des heures sur le jeu chaque jour pour enrichir leur collection de Pokémons. Et cela donne lieu bien sûr à des situations insolites. 

Le principe du jeu veut que certains lieux publics soient des points d'arrêt dans le jeu, cela peut être des "Pokéstops", des endroits où on peut récupérer des objets utiles à la progression dans le jeu, ou bien des arènes, des endroits où se déroulent des combats entre Pokémons.

Le Musée d'art moderne de Lille Métropole a bien remarqué la présence de deux "Pokéstops" juste à côté du LaM. Sur Twitter, il invite les adeptes du jeu qui se trouveraient à proximité du musée pour leur chasse aux Pokémons d'en profiter pour découvrir les oeuvres exposées. 


L'Opéra de Lille accueille lui une arène. Il invite les dresseurs, comme ils sont appelés dans le jeu, à venir "relever le défi" au pied du bâtiment néo-classique. Tout comme le Muséum d'histoire naturelle de Lille, qui convie les adeptes de "Pokémon Go" à ne pas hésiter à s'engager dans les allées du musée.



Transpole, le gestionnaire du réseau de transport en commun lillois, met en garde les joueurs à bien faire attention à leur environnement extérieur. Même lorsqu'ils pourraient tomber sur un Pokémon rare comme Pikachu. "Ce n'est pas une raison pour vous mettre en danger si vous le voyez", conseille Transpole dans un message publié sur Twitter. 


Le jeu fait également parler de lui juste à la frontière avec la Belgique, dans la ville de Rekkem. Le journal flamand HLN raconte l'histore de deux enfants de 9 et 12 ans partis dimanche dernier au petit matin en pyjama avec l'iPad de leurs parents pour une chasse aux Pokémons dans les rues de leur ville. Les parents ont un temps cru à un enlèvement car ils sont restés sans nouvelles d'eux pendant plus d'une heure. Les deux enfants ont finalement été retrouvés sains et saufs, toujours concentrés sur leur chasse aux monstres virtuels.

La gendarmerie nationale met en garde ceux qui pourraient être tenté de joueur à "Pokémon Go" tout en conduisant. Elle invite également les piétons à redoubler d'attention. Plusieurs accidents liés à l'utilisation du jeu sont malheureusement déjà à déplorer dans le monde.


Malgré ces mises en garde, c'est l'enthousiasme qui domine un peu partout dans la région. Plusieurs groupes Facebook se sont créés pour s'entraider. Certains ont organisé des "Pokéwalks", des moments où les joueurs se retrouvent dans un lieu précis pour jouer ensemble à "Pokémon Go". À Dunkerque, Valenciennes, Lille, Maubeuge ou encore Cambrai, les amateurs du jeu sur smartphone sont partout. Et sur Twitter, ils s'étonnent même de leur nombre.

 

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