Mort d'Antoine Demoitié sur Gand-Wevelgem : le motard entendu puis relâché par les gendarmes

Le motard qui a percuté Antoine Demoitié, le jeune coureur belge mort lors de la classique cycliste Gand-Wevelgem dimanche, a été entendu juste après l'accident avant d'être relâché dimanche, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Dunkerque.

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La moto de ce commissaire suiveur avait heurté le coureur de 25 ans, de l'équipe Wanty-Gobert, qui se trouvait au sol après une lourde chute en compagnie d'autres coureurs, environ 150 km après le départ de Deinze (Belgique), à Sainte-Marie-Cappel (Nord) dans la courte partie française de la course. Interrogé par la brigade de recherches de Hazebrouck dans le cadre d'une enquête en flagrance pour homicide involontaire, "le motard a dit qu'il n'avait pas réussi à s'arrêter à temps", a rapporté le parquet. Il a été libéré à l'issue de son audition, dimanche. Des témoins ont également été entendus.


Arrivée tardive des secours

Une autopsie va avoir lieu dans les 48 heures afin de déterminer si "le choc à l'arrière du crâne du coureur" a été causé par sa chute ou par la moto, a ajouté le parquet. "J'ai vu qu'il avait essayé de se redresser car ils arrivent très vite sur le bitume", a  déclaré ce mardi en conférence de presse Hilaire Van den Schueren, le manager de l'équipe Wanty-Gobert, qui suivait Antoine Demoitié au moment de l'accident. "La moto l'a alors percuté par l'arrière. Notre mécano est tout de suite allé voir. Puis il m'a appelé". Le vélo et la moto vont être expertisés également. "Il y a des investigations à mener sur les règles applicables dans une course belge, le respect des distances de sécurité... A priori le choc n'a pas eu lieu à vive allure", a commenté le procureur de la République, Eric Fouard. De plus, selon le magistrat, les secours n'ont été prévenus qu'une demi-heure après les premières constatations par les médecins de la course, et ne sont donc arrivés que 45 minutes après l'accident. Un hélicoptère aurait dû décoller de Bruges mais il n'a pas pu à cause du vent. Les enquêteurs devront déterminer si ce retard a pu contribuer à la mort du cycliste.

Le cyclisme belge a été touché très durement durant le week-end avec l'accident d'un autre compatriote, Daan Myngheer, victime d'un infarctus samedi sur les routes corses du Critérium international, dans le sud de la France.
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