16e de finale de la Coupe de France : Granville sorti par l'OM avec dignité, mais sorti quand même !

"C'est encore plus dur quand on a joué comme on a joué" soupire le coach granvillais à la fin de ces 16èmes de finale de Coupe de France. Les normands ont tenu autant qu'ils le pouvaient et puis un carton rouge en leur défaveur est venu faire basculer tout le match. Ils s'inclinent 3-0.

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Quelle est cruelle cette compétition, vous êtes dedans. lL public est là, le plus grand stade la région est plein à craquer rien que pour vous, des milliers de personnes chantent votre nom et comme le carosse de cendrillon, à minuit, tout redevient citrouille.
Un carton rouge et une équipe réduite à 10 a fait tout basculer dans la dernière partie du match, alors quer l'OM semblait neutralisé.
 

Un carton rouge à un quart d'heure de la fin


Pendant les 45 premières minutes, ils ont résisté et ont cru quelques fois pouvoir concrétiser devant le but marseillais. Mais alors que la pluie ne s'arrêtait plus, après la pause, ce n'était déjà plus le même match.
D'abord on a vu les granvillais souffrir de crampes, les marseillais perdre parfois leurs nerfs et Granville sombrer quand un carton rouge vient expulser son attaquant.  Un peu trop déséquilibré avec la fatigue, Nessemon William Sea retombe sur Valentin Rongier, le marseillais, et le met à terre, le coude en pleine face. L'arbitre sort le jaune et puis le rouge. "C'est plutôt le premier carton en première pérode que je conteste", peste le coach normand.

A partir de là... la tête des granvillais n'y est plus, les jambes les font déjà souffrir depuis quelques temps et Marseille déroule : le défenseur espagnol Alvaro Gonzalez qui a tenu la maison OM à bout de bras, donne aux Phocéens un but tardif, et les  sort d'un match piège à l'autre bout de la France (77e), avant que Nemanja Radonjic ne double la mise (83e) et Dimitri Payet éteind le stade d'Ornano d'un bijou de frappe (90e+2).
 
Granville n'est pas ridiculisé mais sombre, dans la tristesse. Le Chant des quelques 20 000 personnes qui sont là pour eux ne change pas grand chose : c'est trop tard. La défaite devient tout à coup logique. 
 

Un public acquis à Granville, héroïque d'être arrivé si loin dans la compétition, encore une fois.   

Et pourtant Granville aurait pu 


Le coach normand est très triste en salle de presse, après le coup de sifflet final et sonné. Seule sa petite fille qui le rejoint après les questions des journalistes semble parvenir à le consoler.
Il avoue qu'il n'a pas trop débriefé avec ses joeurs. Il va le faire mais c'est d'abord le vide qui le hante. Après autant d'effort, tout s'arrête brutalement. La coupe c'est fini.
Plus de médias, plus de supporters enflammés, le quotidien du championnat va reprendre. 

Je pense qu'on était proche de quelque chose. C'est la loi du foot, il faut l'accepter, c'est sûr. Mais je suis fier de l'image qu'on a pu laisser ce soir. Arriver à jouer comme ça contre une Ligue 1, c'est quelque chose de fort. Quand vous avez un entraîneurcomme André Villas-Boas qui vous dit à la fin +Chapeau+, c'est une satisfaction malgré la défaite. Le souvenir, c'est le beau match, le stade plein, la famille présente. Mais à la fin vous avez perdu donc tout est fini. Tout s'arrête. Je n'ai pas réussi ce que je voulais faire, je suis frustré et déçu. (Johan Gallon ,entraîneur de l'US Granville) 


"on a pris des risqes on a joué. Et avoir de telle sorties de balles contre une Ligue 1, c'est top."

 

Faire ce qu'à fait cette équipe de jeunes et amateurs contre une équipe de ligue 1 c'est courageux et je voudrais féliciter le coach
( André Villas -Boas, coach de l'OM)

 

 


Il leur restera d'autres bons moments comme cette arrivée au Stade, comme des pros .
Mais il faut un peu de temps pour digirer. Après la déception viendra la fierté. Il y a de quoi.
 
 
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