Procès de la rivalité amoureuse : les deux témoins du crime racontent

Ce jeudi 20 septembre le procès de FDse poursuit devant les assises de Seine-Maritime. Il est accusé d'avoir tué sa compagne Véronique, âgée de 44 ans, d'un tir de carabine.

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Mercredi 19 septembre, les faits ont été exposés, la personnalité  de l'accusé examinée. Il est ressorti l'image d'un homme calme, bon père de famille.

Ce jeudi, un autre visage se dessine.

Les deux témoins racontent

Ci dessous et en vidéo : le résumé de l''audience de l'après midi par Sylvie Callier et Jean-Luc Drouin. 
L'audition de l'amant de la victime et de la fille de la victime tous les deux sur la scène du crime. Ont-ils le même point de vue ? Le tir est-il la conséquence d'une bousculade ? Le tir est-il intentionnel ? Accidentel ?   

Le dernier appel de Véronique

Le résumé de l'audience de  la matinée avec Sylvie Callier et Jean-Luc Drouin
La cour a pu entendre la voix de Véronique la nuit du drame. A 1h56, elle appelle les gendarmes affolée, expliquant que son compagnon, FD, est parti subitement de la maison et lançant l'intention de revenir et "de la coller". Elle exprime alors sa peur affirmant qu'il "est très violent". Les gendarmes lui recommandent de s'enfermer chez elle et de rappeler s'il revient. A 2 heures 27, Charlène, la fille de Véronique, appelle à nouveau les gendarmes. Sa mère vient de recevoir une balle.

La victime craignait son compagnon


La cour a pu également écouter la lecture de lettres des collègues de Véronique. Cette dernière travaillait pour le foyer pour handicapés de Bosc-le-Hard et semblait très appréciée apparaissant comme une personne impliquée, passionnée.
Mais il est ressorti aussi de ces différents témoignages, que la victime se sentait menacée par son compagnon, que ce dernier était très possessif. Il vivait mal la séparation en cours. Véronique aurait également confié avoir été menacée par une arme. Elle avait, en outre, évoqué, le rapport particulier de FD avec les armes.

Le tir a-t-il pu partir tout seul ?


Les experts étaient à la barre. Un coup peut partir seul. C'est la thèse de la défense. L'accusé se serait fait ceinturer et le tir serait alors parti accidentellement. Pour l'avocat des parties civiles, cela ne tient pas. Avant que le tir ne parte, il y a eu pour lui, cinq gestes volontaires: aller chercher l'arme, la charger...  Par ailleurs, l'accusé semblait bien connaître les armes. Il avait un permis de chasse.
Enfin, l'amant nie avoir ceinturé l'accusé.
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