C'est un chantier de construction navale de Port-en-Bessin (Calvados) qui restaure les ailes du planeur de combat Horsa exposé au musée Mémorial Pegasus de Ranville.
Les employés du chantier de construction navale James de Port-en-Bessin sont plus habitués à restaurer des bateaux de pêche que des ailes de planeur.
Depuis la mi-novembre, ils restaurent patiemment les ailes d'un planeur de combat, ou plus exactement de sa réplique.
Ce sont des ailes de 10 mètres de long en contre plaqué, qui ont souffert d'avoir été exposées aux intempéries pendant 8 ans.
Les ouvriers refont les ailes à l'identique, ils changent le contre plaqué, et le stratifient pour assurer l'étanchéité.
Voir le reportage d'Hélène Jacques et Carole Lefrançois
Un rôle important pendant les opérations de libération du 6 juin 1944
Le planeur est une réplique fidèle des trois planeurs de la 6ème division aéroportée. Commandés par le major John Howard, la 6ème division a libéré le pont de Bénouville dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Six de ces Horsa partirent avec 30 hommes à bord pour prendre intacts deux ponts sur l'Orne, trois se posèrent à 50 m de leur cible à la seule clarté de la lune, ce qui relève de l'exploit...
Le Horsa du Mémorial Pégasus est une réplique exacte du premier planeur à s'être posé le 5 juin 1944 à très exactement 23h16, et qui contribua ainsi à une phase majeure du débarquement allié en Normandie.
Il a été décidé de le restaurer dans la perspective des 70 ans du Débarquement.
Voir aussi l'article sur le démontage des ailes du planeur en novembre 2012.
Lien vers le site du musée Mémorial de Pégasus