Une délégation syndicale de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne s'est rendue ce lundi 17 décembre devant le siège du groupe Shell à Colombes. La direction a refusé de les recevoir.
"On fait un appel au boycott national de Shell. Patrick Roméo, le président du groupe en France, a refusé de nous recevoir et n'a pas de date avant le mois de janvier. On avait demandé des réponses claires et précises avant le 28 décembre" sur l'arrêt progressif de l'activité décidée par la direction, a déclaré Nicolas Vincent, porte-parole de l'intersyndicale.Depuis la mi-juin, Shell ancien propriétaire de la raffinerie, a négocié un contrat de six moi qui avait permis le maintien de l'activité sur le site de Petit-Couronne. Ce contrat est aujourd'hui arrivé à son terme.
L'intersyndicale rend Shell responsable de la situation dans laquelle la raffinerie se trouve aujourd'hui. "Le propriétaire historique de la raffinerie se désengage de ses responsabilités sociales et environnementales", selon eux.
En plus du boycott, l'intersyndicale menace de camper devant le siège pétrolier du groupe à partir du 28 décembre.
On écoute Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale.