L'entreprise, basée à Mont-Saint-Aignan, gérante d'équipements de sports et loisirs affirme qu'il n'y a pas eu d'entente illicite pour obtenir des marchés. Elle déplore un emballement médiatique
C'est la première fois que la société "vert marine" s'exprime après la mise en examen de ses deux dirigeants par un juge rouennais. Ils font l'objet d'une enquête pour "recel de favoritisme" et "entente illicite". Une troisième personne, travaillant pour une autre société est également mise en examen dans ce dossier.
Extrait du communiqué, à l'en-tête de la société "vert marine" :
"la société Vert Marine souhaite rappeler qu’elle entend pleinement apporter tous les éclairages nécessaires sur les faits qui motivent cette information judiciaire. Elle s’attachera notamment à démontrer que les faits incriminés ne sont nullement constitutifs d’un délit, mais correspondent bien à des échanges d’informations classiques entre candidats, collectivités et assistants à maîtrise d’ouvrage.
Il s’agit de pratiques habituellement constatées dans les appels d’offres en matière de délégations de service public, n’ayant en aucune façon faussé le jeu de la concurrence. Enfin, tout en s’interrogeant sur les raisons du déclenchement de cette investigation judiciaire, liées semble-t-il à un différend de nature commerciale, elle souhaite rappeler à tout un chacun le principe du respect de la présomption d’innocence"
La société créee en Normandie il y a 20 ans gère plus de 70 équipements de sports et loisirs dans toute la France et emploie 1800 personnes. Le communiqué rappelle qu'elle n'a jamais fait l'objet de condamnation, "ni d'aucun soupçon, à quelque titre que ce soit"
L'enquête se poursuit. Les deux dirigeants de la société ont versé une forte caution et ont été laissé libres