Les salariés de Renault Cléon (Seine-Maritime) contestent le projet de compétitivité

Comme dans d’autres usine du groupe Renault, une grève a eu lieu à Cléon pour dénoncer une augmentation du temps du travail

Maintenir l’activité, mais à quel prix ?

Le constructeur automobile français qui doit  faire face à une baisse des ventes, a déjà revu l’organisation de ses  sites d’Espagne ou du Royaume Uni. Depuis novembre 2012, Renault étudie désormais  l’avenir des sites de production situés  en France.
Pour augmenter la productivité plusieurs pistes sont à l’étude. Parmi elles :  la mobilité  (détachement de salariés d’une usine à une autre en fonction des carnets de  commandes et des besoins de fabrication) ou bien encore l’augmentation du temps de travail .
Si la mobilité a  déjà été dénoncée par les salariés du site de Sandouville, c’est la notion de temps de travail qui a était  jeudi dernier (10 janvier) le motif d’une grève à l’usine de moteurs et de boîtes de vitesse de Cléon .

Un débrayage  de 500 salariés pour dénoncer la proposition de la direction d'augmenter le temps de travail  d'une centaine d'heures par an. Concrètement il s’agit d’un alignement du temps de travail des sites français sur les 35 heures hebdomadaires. Objectif : passer à 1603 heures annuelles contre 1500 en moyenne actuellement et même 1475 sur le site de Cléon qui avait négocié en 1999 des accords très intéressants pour les salariés.

VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Julie Howlett et érangère Dunglas avec les interviews de :
  • Olivier Fleury, secrétaire du syndicat FO-Renault Cléon  
  • Pascal Morel, sécrétaire général CGT-Renault Cléon

 

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