La direction de Renault a fait cette annonce ce mardi 15 janvier aux syndicats. La Haute-Normandie compte trois usines Renault, celles de Cléon, Sandouville et Dieppe.
7.500 postes devraient être supprimés chez Renault d'ici 201, dont 5.700 départs en retraite non renouvelés prévus entre 2013 et 2016, soit plus de 15% des effectifs actuels. La direction prévoit 1.800 départs supplémentaires. Il s'agirait d'élargir le dispositif de dispense d'activités des carrières spécifiques. Ce dispositif est par contre conditionné à un accord avec les syndicats.
Pas de fermeture de site, ni plan de sauvegarde de l'emploi
"Si un accord était signé avec les organisations syndicales, ce redéploiement des effectifs ne nécessiterait ni fermeture de site, ni plan de sauvegarde de l'emploi, ni plan de départ volontaire", a indiqué Gérard Leclercq, directeur des opérations France, à l'issue d'une nouvelle réunion avec les syndicats sur la compétitivité.
Pas de surprise pour la CGT de Sandouville
Selon la CGT de Renault-Sandouville, il n'y a pas de surprises. En novembre 2011, le syndicat avait déjà exprimé ses craintes par rapport à la suppression d'emplois à Renault et en particulier à Sandouville. Et la CGT de rappeler que depuis 1989 l'effectif a été divisé par deux. "C'est comme si la population de Saint-Romain-de-Colbosc était rayé de la carte " affirme un représentant syndical. Le syndicat appelle à la grève mercredi 16 janvier de 10 heures à 11 heures.