A l'invitation du président de la Cour d'Assises, Anthony Dubromel a rédigé un texte dans lequel il reconnaît les faits qui lui sont reprochés mais nie avoir eu l'intention de tuer la petite fille de 4 ans et demi.
D'après un avocat de la partie civile, la matinée de ce deuxième jour de procès a été "dure". A la barre, se sont succédés le médecin légiste et l'expert en trace de sang. L'heure du décès de Clara est estimé entre 16 h 30 et 22 h 30. L'analyse morphologique a révélé des traces de sang dans la chambre. Des coups auraient donc été portés dans cette pièce par l'accusé, ce qu'il contestait la veille.
Si Anthony Dubromel a enfin réussi, ce jeudi, à regarder la mère de la petite fille, il ne s'est pas pour autant montré plus loquace. L'homme de 43 ans s'exprime très peu et n'a toujours pas expliqué les raisons de son acte. Le président de la Cour d'Assises lui a donc proposé de rédiger un texte et a suspendu l'audience entre 11 h 30 et 13 h 30.
En début d'après-midi, Anthony Dubromel a rendu une courte lettre dans lequel il reconnaît tous les faits qui lui sont reprochés. Il nie toutefois avoir eu l'intention de tuer la petite Clara. Une version contredite par le chef de l'enquête à la barre. Les investigations menées livrent, selon lui, une toute autre conclusion.
En fin de journée et jusqu'à vendredi matin, les experts psychiatres vont être invités à livrer leur analyses à la barre.