Les bénévoles des Restos du Cœur se mobilisent dans les supermarchés et hypermarchés de la région ces vendredi 8 et samedi 9 mars. L'association est confrontée à une forte augmentation du nombre des bénéficiaires.
Subvenir aux besoins des plus démunis après l'hiver
L'association caritative Les Restos du Coeur organise comme chaque année une grande collecte de denrées alimentaires et de produits d'hygiènes. Avec près de 966 000 personnes accueillies cet hiver, "les Restos du Coeur ont besoin de tous les dons, car le nombre de personnes accueillies cette année est en très forte augmentation (11 % de plus en une seule année) souligne l'association, fondée par Coluche en 1985. Par ailleurs, "toutes les aides européennes sont menacées".
Des articles d'une durée de conservation suffisamment longue
Vendredi 8 et samedi 9 mars, les particuliers sont invités à donner des "articles d'une durée de conservation suffisamment longue". Les 63 000 bénévoles des Restos, ainsi que "les salariés volontaires d'entreprises partenaires", collecteront les dons dans tous les supermarchés et hypermarchés. "Conserves de viandes ou poissons, desserts, légumes, produits pour bébé, produits d'hygiène seront essentiels pour atteindre la prochaine campagne" hivernale des Restos, insiste l'association.
La 28e campagne d'hiver s'arrête fin mars
Les Restos du Coeur ont lancé fin novembre leur 28e campagne hivernale, qui s'arrête fin mars. Pendant toute cette période, les 2 040 centres d'accueil des Restos ont ouvert leurs portes (quotidiennement ou au moins deux fois par semaine) pour offrir de l'aide alimentaire sous forme de paniers-repas aux plus démunis.
En 5 ans, le nombre des personnes accueillies a augmenté de plus de 30%. Le reste de l'année, les deux-tiers des centres restent ouverts, mais ils se concentrent sur les publics les plus fragiles (personnes âgées, revenus les plus faibles, bébés, etc.).
Qui contribue au budget des Restos ?
- les dons et legs (90% venant de particuliers, 10% d'entreprises) qui représentent 52%
- les revenus générés par les Enfoirés, soit environ 15%
- les subventions publiques, dont celles de l'Europe, contribuent à hauteur de 30%
Notre reportage à Caen :