Le 12 avril à 10 heures 30, le préfet de la région Basse-Normandie, préfet du Calvados, présidera une réunion conclusive de la convention de revitalisation du site Honeywell de Condé-sur- Noireau en préfecture à Caen.
L'usine de plaquettes de freins fermera ses portes fin juin, laissant 323 salariés sur le carreau. Une quarantaine d’entre eux a d’ores et déjà quitté l'entreprise tandis que certains sont engagés dans des projets de formation et de reconversion.
Tous les autres seront suivis après leur licenciement économique, affirme le directeur des affaires sociales chez Honeywell dans une interview publiée par Ouest-France fin février.
Il affirme que l'entreprise "s'est engagée à accompagner le personnel acceptant le congé de reclassement jusqu'à ce qu'il trouve une solution. Cette absence d'échéance est une particularité de notre plan de sauvegarde pour l'emploi (PSE). Après la fermeture de l'usine, la cellule proposera des rendez-vous".
De leur côté, les salariés de Condé-sur-Noireau s'organisent en associations. Comme les ex-Moulinex, certains d'entre eux veulent faire valoir que leurs licenciements sont abusifs, "sans raison économique".
La convention de revitalisation devrait être signée ce mois d'avril.Tout ce que l'on en sait c'est que le volet financier a été adopté pour un montant de 1,8 million d'euros.
Pour le reste, Pascal Allizard, maire de Condé-sur-Noireau, joint par téléphone ce mardi matin, nous a donné quelques pistes.
Les termes de la convention de conversion du site de Condé-sur-Noireau, discutés par l'Etat et la direction d'Honeywell semblent calés. Un plan d'action de trois ans va être mis en place pour recréer des emplois. Il portera sur 3 axes principaux :
- Attirer les investisseurs grâce à un processus de marketing territorial
- Faire de la gestion prévisionnelle des emplois territoriale, ce qui est une nouveauté
- Lancer un dispositif d'aides à la création d'entreprises