A Sandouville, dans l'usine Renault, la ministre de l'Egalité des territoires et du Logement Cécile Duflot a salué la "vraie belle initiative des salariés pour faire vivre leur site". Elle réagissait à sa rencontre avec le syndicat CGT qui a monté le projet.
Cécile Duflot a précisé qu'il fallait maintenant "travailler sur la faisabilité du projet pour montrer qu'il n'est pas simplement expérimental".
LE REPORTAGE de Isabelle Ganne, Hervé Guiraudou et Joffrey Ledoyen, avec les INTERVIEWS de Nicolas Guermonprez, délégué syndical CGT, Cécile Duflot, ministre de l'Egalité du territoire et du Logement, et Estelle Grelier, député de Seine-Maritime.Le syndicat CGT a lancé l'idée en 2011 pour stopper la baisse des effectifs dans l'usine. le principe était de récupérer l'essentiel des vieilles carcasses de voitures pour produire des matières de base réutilisables dans des véhicules neufs. Le projet a été présenté il y a un an et expliqué avec humour dans un petit clip réalisé par les salariés.
Ouverte en 1964, l'usine Renault de Sandouville emploie quelques 2 200 salariés. Plusieurs dizaines d'entre eux sont actuellement détachés sur d'autre sites du constructeur automobile à cause du manque d'activité. L'usine doit accueillir la fabrication de la nouvelle version de l'utilitaire Trafic, mais elle va aussi perdre l'assemblage des véhicules haut de gamme au profit de l'usine de Douai.