Les familles ont commémoré l'attentat du 8 mai 2002 au Pakistan. L'explosion avait fait 14 morts, dont 11 employés des chantiers de la DCN, la direction des constructions navales.

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Quelques fleurs déposées au pied de la stèle qui rappelle ce jour tragique de 2002. C'est une cérémonie humble qui s'est tenue ce mercredi 8 mai 2013 à la Cité de la Mer de Cherbourg. Les familles se sont réunies, 11 ans après le drame, pour rendre hommage une fois encore à la mémoire des employés de la DCN.

Les victimes ont perdu la vie alors qu'elles travaillaient à Karachi sur le chantier des sous-marins vendus au Pakistan par la France. L'attaque suicide menée contre le bus qui transportait les ouvriers Cherbourgeois fera 14 morts et 12 blessés. 11 salariés Normands figurent parmi les personnes qui ont perdu la vie suite à cet attentat perpétré à l'aide d'une voiture bourrée d'explosifs.



Cette cérémonie intervient alors que France Inter vient de révéler que les employés de la direction des constructions navales travaillaient dans des conditions illégales. En principe considérés comme des ouvriers de l’Etat, les employés cherbourgeois de DCN étaient en fait salariés d'une entité privée, DCN Log, qui les avaient prêtés au ministère de la Défense pakistanais dans le cadre du contrat d’armement Agosta. De ce fait, ces employés n’auraient pas bénéficié de la protection normalement accordée par l’Etat français à ses agents.

Ce matin les familles se sont exprimées sur l'antenne de nos confrères de France Bleu Cotentin. D'après certains de leurs représentants l'arrivée de la gauche à la tête de l'Etat permettrait à la justice de travailler dans des conditions plus sereines sur ce dossier.

L'une des hypothèses de travail du juge Marc Trévidic concerne l'interruption d'éventuelles rétro-commissions liées à la vente des sous-marins. Élu en 1995 à l'Elysée, Jacques Chirac aurait mis fin à ce système opaque, suscitant la colère des intermédiaires Pakistanais. Selon cette thèse, ces rétro-commissions auraient pu servir à financer la campagne d'Edouard Balladur.

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