Ce samedi matin à 8 heures, Olivier Munoz, le père séparé de Caen, est redescendu de la cathédrale d'Orléans. Il est le seul à avoir passé deux nuits perchés. Il semblait fatigué et amer.
Vendredi, dans la journée, il restait quatre père sur la cathédrale d'Orléans.
Trois sont descendus vendredi vers 19 heures, après avoir discuté avec la police. Ils s'estimaient confiant dans l'évolution de leur dossier, estimant que leur action avait fait avancer les choses.
Un de ces pères, habitant à Orléans, a expliqué qu'il a obtenu un rendez-vous avec le juge chargé de son dossier et avoir bon espoir de revoir ses deux fils, qu'il n'a pas vus depuis deux ans.
Un autre venu d'Angoulême a affirmé que son action a été "bénéfique pour (son) affaire". "On a entendu nos demandes, on espère que ça va aboutir", a-t-il déclaré.
Le troisième père venu de Belfort, qui réclame la garde de ses enfants, a estimé que son action allait "faire avancer (sa) procédure".
Olivier Munoz, lui, était amer lorsqu'il est redescendu ce samedi matin.
Il a estimé que son action n'avait servi à rien, avant de suivre des policiers pour être entendu.
Il a passé trois heures dans les locaux du commissariat de police d'Orléans. Il rentrera à Caen ce samedi soir.
Le Caennais de 34 ans avait déjà fait deux actions spectaculaires du même type : en mars sur la tour publicitaire du centre commercial de Mondeville, dans le Calvados, et en avril sur le toit de l'église Saint-Pierre à Caen.
Il demande le droit de revoir son fils Ryan, 12 mois, qui vit (avec sa mère) à Orléans.
Il prévoit de mener de nouvelles actions spectaculaires.