Le Caennais et trois autres pères ont passé la nuit sur la cathédrale d'Orléans

Quatre pères, dont le Caennais Olivier Munoz, ont passé une première nuit perchés sur la cathédrale d'Orléans. Le Bas-normand en est à sa troisième action de ce type. 

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L'action de ces pères a pour objectif de dénoncer des problèmes de garde d'enfants à la suite de séparations. 
Ils étaient neuf parents, dont une mère, à avoir investi hier après-midi (jeudi) une terrasse du monument située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud. Cinq étaient redescendus dans la soirée.

Les quatre pères ont passé la nuit sur la terrasse, a expliqué l'un d'eux, Frédéric Foroughi, par téléphone. La préfecture du Loiret a confirmé.
"On a posé une tente sur la terrasse, on a des duvets et de quoi se nourrir. On s'est relayé pour dormir, deux par deux". On est déterminé à rester là-haut", a-il assuré.

Le groupe réclame la "coparentalité" et que "le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice" en cas de divorce.
"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés", avait affirmé jeudi un des membres du groupe, le bas-normand Jean Le Bail (un père qui était monté cet hiver sur la tour du centre commercial de Mondeville, près de Caen dans le Calvados). "Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants", avait poursuivi M. Le Bail, estimant que le non-respect des droits de garde et de visite par le parent ayant obtenu la résidence principale se fait en toute impunité.

Troisième action perchée pour Olivier Munoz

Olivier Munoz, caennais de 34 ans, demande le droit de revoir son fils Ryan, 12 mois, qui vit (avec sa mère) à Orléans.
Pour se faire entendre, il avait d'abord escaladé la tour publicitaire du Centre commercial de Mondeville, près de Caen, le 22 mars dernier.
Il y avait passé une nuit, avant de redescendre.

Quinze jours plus tard, le 9 avril, Olivier Munoz était grimpé sur le toit de l'église Saint-Pierre dans le centre-ville de Caen. Il était resdescendu au bout de quelques heures, à la mi-journée, mais avait ensuite passé plus de 24 heures en garde à vue dans les locaux du commissariat de police. 
Il n'avait pas caché, à l'issue de cette action, qu'il avait l'intention de poursuivre son combat avec les mêmes méthodes. 

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