Après Lisieux, Bagnoles-de-l'Orne ou encore Tinchebray, Hérouville-saint-Clair devrait être la prochaine commune de la région à mettre en place des caméras de vidéo-surveillance. Une démarche qui fait débat au sein du conseil municipal.
A Hérouville-Saint-Clair, le débat pour ou contre les caméras de surveillance a fait rage lundi au Conseil municipal.
Finalement, un budget de 49 000 € a été voté pour le matériel (une dizaine de caméras) et deux années de maintenance.
Les caméras devraient être installées dans les prochains mois dans le quartier du Grand Parc à Hérouville-Saint-Clair (place du café des Images, rue de Strasbourg, promenade des squares et rue de Rome). Dans ce quartier, "et particulièrement dans la rue de Strasbourg", a expliqué le maire de la ville, Rodolphe Thomas, dans le journal de France 3 Basse-Normandie, "des individus, qui ne sont pas toujours des habitants d'Hérouville, se regroupent, pour se livrer à des trafics en tout genre".
L'adjoint au maire Laurent Mata parle de vidéo-proctection « afin de lutter contre les incivilités, d'assurer la sécurité des biens et des personnes, de réguler le trafic et de lutter contre les attroupements et les trafics de stupéfiants ».
Rodolphe Thomas a justifié le choix de la vidéo-surveillance par la baisse des effectifs de police ces dix dernières années. Il a cependant reconnu que si c'était "une" solution, ce n'était pas "la" solution.