Les espoirs de Ligue 1 pratiquement envolés avec la défaite contre Nantes lundi 13 mai dernier, Caen ne se fait plus d'illusions. Le stade Malherbe se déplace ce soir dans le Berry mais tentera sa chance jusqu'au bout.
Avec des "si", on refait le monde. Ce soir, il en faudra, des "si", pour espérer monter en Ligue 1.
Actuellement cinquième de Ligue 2, le club dépend maintenant des résultats des autres s'il veut finir sur le podium. Les résultats ce soir de Guingamp (3e) et d'Angers (4e) seront déterminants. Le calendrier est clément pour les Bretons, qui se déplacent à Ajaccio, dernier de Ligue 2. Les Angevins, eux, reçoivent Tours (10e).
Ainsi, même si Malherbe gagne, ils devront croiser les doigts pour que Guingamp tombe à Ajaccio ou en ramène un nul au maximum. Peu probable au vu de la forme des Bretons à Lens la semaine dernière (7-0) et du classement de leur adversaire du soir. Sans oublier qu'il faudra surveiller de près le résultat des Nantais. "Ça fait beaucoup" concède Patrice Garande.
Difficile, pour les supporters et les joueurs, de continuer à nourrir des espoirs de montée avec autant d'incertitudes. La défaite à Nantes reste difficile à avaler. "On sait qu'on a pris un gros coup derrière la tête" affirme Nicolas Seube. Mais le capitaine de Malherbe veux éviter un "double regret" : "Mathématiquement, tant que rien n'est mort, on se doit de donner le maximum et de mettre toutes les chances de notre côté". Même son de cloche pour Romain Poyet : "Il faut gagner le match, [...], on aura donné le meilleur de nous-même".
Il n'en faudra pas moins pour défaire Châteauroux dans son enceinte, puisque les Bérichons n'ont perdu que deux fois devant leur public cette saison (contre Angers et Nantes). "C'est compliqué parce que la surface de jeu est différente, c'est du synthétique" ajoute Patrice Garande. Enfin, aspect non-négligeable, les Castelroussins sont à cinq points du premier relégable et joueront leur maintien contre les Caennais. C'est donc à un Châteauroux déterminé et dangereux auquel il faut s'attendre.
