Après 5 semaines, le procès des responsables de l'entreprise PIP s'est achevé vendredi soir. Le tribunal correctionnel de Marseille rendra son jugement le 10 décembre prochain.
La décision sera connue ce jour-là à 10h00, a indiqué vendredi la présidente du tribunal, Claude Vieillard, clôturant un procès qui s'est tenu pendant un mois.
Auparavant vendredi, le défenseur du fondateur de PIP Jean-Claude Mas, poursuivi pour tromperie avec quatre anciens cadres de l'entreprise, avait
plaidé une relaxe partielle de son client.
En toute fin, la parole a été donnée aux cinq prévenus, mais seul Jean-Claude Mas a dit quelques mots, les autres n'ayant "rien à ajouter". A ses quatre co-prévenus, il a dit "regretter la façon dont s'est terminé (l'entreprise) PIP".
"Un gros pourcentage de victimes ont du gel Nusil (le gel conforme, ndlr) dans leurs implants", a-t-il aussi affirmé, soulignant une nouvelle fois que son propre gel "n'est pas toxique, pas dangereux". "J'espère un petit peu soulager la douleur des victimes," a-t-il ajouté.
Rien n'est moins sûr, car, comme l'explique Dominique Terrier, l'une des 7 445 femmes qui se sont portées partie civile dans cette affaire et qui a témoigné à Marseille, la souffrance de ces femmes est présente pour toujours.
Voyez notre reportage à Méry-Corbon avec également l'interview de Richard Roulin, président de l'APIM, association de défense des femmes porteuses d'implants mammaires :
Pour tout savoir sur le procès, voyezégalement le site de France 3 Provence-Alpes : http://provence-alpes.france3.fr/protheses-pip