L'heure est presque venue de se dire au revoir. Depuis une semaine déjà l'Armada bat son plein. Jacob Jan Dan, commandant du Thalassa, esquisse un premier bilan. Il évoque aussi avec nous La grande parade telle qu'il l'a vécue il y a cinq ans.
Il nous accueille sur son voilier, simple et tout sourire. Jacob Jan Dam n'est est pas à sa première Armada. le commandant du Thalassa aime cet événement.
L'armada 2013, quel bilan pour vous ?
"Pour nous c'était très bien. C'était encore mieux que les fois précédentes. Nous avons eu plus de visiteurs. les bateaux étaient plus beaux, aussi. Lors des éditions précédentes, nous avions beaucoup de soirées privées. cette fois tout le monde pouvait monter sur le bateau, quasiment en permanence. Nous avions ouvert un bar, le soir, les gens pouvaient venir boire un verre."
Vos meilleurs moments ?
"Chaque jour était bien. Ce que j'ai aimé, ce sont les gens qui venaient le soir assister aux feux d'artifices. ils venaient sur le bateau et ils manifestaient leur enthousiasme. Il y a aussi tous les compliments que nous avons eu au sujet du voilier. ils disaient : "quel merveilleux bateaux !". C'est bien pour nous, c'est pour ça que nous travaillons."
La question qu'on vous posait le plus souvent ?
""Georges est à bord ?". Mais nous ne faisons pas partie de la télévision française ! Nous sommes l'autre Thalassa ! Nous devions à chaque fois expliquez ça. c'était la principale question."
Il y a cinq ans vous avez vécu la grande parade de l'Armada, comme celle qui aura lieu dimanche
"La parade de l'Armada, c'est quelques chose d'unique en France. Tout le long de la Seine, il y a des gens qui sont là pour la regarder. Ils attendent, ils entonnent des chants, il y a des tribunes, on entend l'hymne nationale. C'est magnifique."
Vous êtes un marin. Vous avez hâte de reprendre la mer ?
"Oui. Pour un marin, c'est long, on a envie de repartie en mer. C'est bien d'être ici. Mais nous sommes dans un bateau et nous voulons naviguer, c'est notre vocation. Quand ce sera fini, nous partirons en direction de l'Allemagne, puis de l'Ecosse. C'est en mer que nous sommes nous même. Nous sommes contents de partir, et nous sommes heureux d'être ici aussi !"
La version filmée de l'interview, en version originale :