C'est son grand retour après 35 ans d'absence. L'Alpine a pris le départ ce samedi après-midi des 24 heures du Mans. A grand retour, grandes ambitions... La petite voiture bleue originaire de Dieppe vise ni plus ni moins que le podium dans sa catégorie.
C'est un mythe en cours de reconstruction. L'Alpine A450 qui a pris le départ cet après-midi des 24 heures du Mans est un prototype de l'équipe française Signatech, équipé d'un châssis Oreca et d'un moteur Nissan. Une combinaison prometteuse... D'ailleurs, la marque vise le podium dans sa catégorie, LMP2 (Le Mans Prototypes 2). Les essais ont été concluants : les trois pilotes ont signé le 8ème temps.
Ce grand retour, c'est aussi une façon habile de préparer le lancement commercial, en 2016, d'une petite voiture de sport fabriquée dans l'usine historique de Dieppe (76), en partenariat étroit avec la marque britannique Caterham.
"Alpine en 2013, ce n'est pas une copie, c'est un esprit. Avec trois pilotes français, jeunes et expérimentés, on retrouve la politique qu'avait Jean Rédélé au début de la marque", expliquait cet après-midi Bernard Ollivier, le PDG d'Alpine.
"La dernière Alpine est sortie d'usine en 1995 et on n'a pas vu un constructeur prendre cette place, elle est toute chaude. Il n'y a eu que 30.000 Alpine vendues dans le monde, ça ne fait pas beaucoup, mais il y a un mythe. Je vois bien qu'il y a de l'intérêt, du soutien, de la sympathie. Le potentiel de cette marque est grand, il faut la relancer maintenant", a-t-il continué.
La future routière GT devrait coûter autour de 45.000 euros.
Le reportage de Grégory Thélu, Thierry Lacheray et Alban Vian :
Avec les interviews de :
- Paul Belmondo, ex-Team Manager et ex-pilote de F1
- Pierre Ragues, pilote Alpine - SIGNATECH
- Shinji Nakano, pilote ORECA - NISSAN
- Philippe Finault, Team Manager Alpine - SIGNATECH
Alpine aux 24 heures du Mans... quelques photos signées Grégory Thélu :