La petite commune du pays d'Auge vit de nouveau cet été au rythme de la musique, avec la 5e édition des Musicales de Cormeilles. L'un des temps fort, c'est ce soir avec la Traviata de Giuseppe Verdi, interprétée par la troupe anglaise de Diva Opera.
C'est une réussite. En cinq ans, le festival des Musicales de Cormeilles a su trouver sa place et attirer les plus grands artistes dans cette petite commune de 1200 habitants, traversée par la rivière Calonne, au coeur du pays d'Auge.
Si Musicales s'écrit avec un "s", ce n'est pas par hasard. Le festival célèbre toutes les musiques. Ainsi cette année, s'enchaînent des concerts de la chanteuse québécoise Fabienne Thibeault, de la pianiste chinoise Zhu Xiao Mei, du bluesman américain Big Daddy Wilson, du romantique trio Talweg, du flûtiste catalan Claudi Arimany pour un hommage à JP Rampal, de la harpiste Albane Mahé et le violoniste de jazz Jean-Luc Ponty et son quartet.
Mais ce mardi soir, le théâtre de Cormeilles accueille l'affiche phare du festival. "La Traviata" de Giuseppe Verdi, dont on fête le 200e anniversaire de la naissance.
Pour cet opéra, la direction des Musicales a choisi la troupe anglaise Diva Opera. L'ensemble, créé en 1996, a acquis une reconnaissance internationale. Sa formule originale, l'opéra de chambre avec piano, privilégie la proximité et la connivence avec le public. Elle rend la musique lyrique plus conviviale et donc plus accessible :
La Traviata, œuvre populaire de Verdi raconte l’histoire d’amour entre la courtisane Violetta Valéry et Alfredo Germont. Le père du jeune homme va la convaincre de mettre un terme à cette liaison qui déshonore sa famille. Violetta se sacrifie au nom de son amour, avant de mourir dans les bras de son amant, rongée par la tuberculose.
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