Monseigneur Gaillot au tribunal du Havre pour soutenir un militant accusé d’aider une femme sans-papiers

L’ancien évêque d’Evreux vient témoigner en faveur de Léopold Jacquens, accusé d'avoir rédigé des déclarations  mensongères en faveur d'une étrangère 

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Un procès médiatisé

C’est en début d’après midi que doit débuter le procès d’un havrais accusé d’avoir aidé une femme étrangère en situation irrégulière. Ce qu’on reproche à  Léopold Jacquens, militant associatif, c’est d’avoir rédigé une fausse attestation d’hébergement. 
Avec la venue de Jacques Gaillot, l’audience sera suivie par de nombreux journalistes, relançant le débat de la situation des sans-papiers en France et du retour du "délit de solidarité"
A sa descente du train l’ancien évêque d’Evreux a déclaré que :

La cause en vaut la peine :
il s’agit d’un être humain qui rend un service à une femme qui est sans papiers et qui est malade.
C’est une belle chose, et donc il ne faut pas qu’il soit condamné" .

Jacques Gaillot  a  ajouté que " La ville du Havre a de la chance d’avoir un citoyen comme ça, qui se porte d’emblée vers des gens qui sont un peu au bord de la route".

VIDEO : l’interview de Monseigneur Gaillot, à son arrivée au Havre ce mardi matin 27 août.(Reportage France 3 Le Havre-Baie de Seine)

 

Rencontre avec des Roms

En sortant de la gare, l'ancien évêque d'Evreux s'est rendu à l'église saint-Augustin à côté de laquelle se sont réfugiés des Roms récemment  expulsés de leur camp du quartier de l'Eure.
Une présence dans les jardins de l'église que l"évêque du Havre qualifiait le 22 juillet dernier de "coup de force". 

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