Le maire de Caen a officialisé sa candidature ce jeudi après-midi au café du Théâtre. Il ne désespère pas de convaincre les écologistes de faire une liste d'union.
"Je suis dans un état d'esprit serein et conquérant". Cet état d'esprit, le maire de Caen l'attribue pour partie à son bilan, un bilan qu'il juge "au-delà des promesses de campagne", et affirme que "Caen, c'est mieux maintenant". Attaqué ces dernières semaines par l'opposition sur le sujet des impôt, le candidat a rétorqué que "la fiscalité à Caen est un problème très ancien, le foncier bâti est l'un des plus élevés de France, il l'était déjà quand nous sommes arrivés, quant à la taxe d'habitation, elle est de très loin dans la moyenne des villes française. Nous nous n'avons augmenté les impôts qu'une fois. Tous les gens de droite qui ont été aux commandes auparavant, eux, les ont augmenté très souvent".
Quand on lui demande si sa candidature pourrait souffrir de l'impopularité du gouvernement actuelle socialiste, Philippe Duron botte en touche, "ici on parle d'une élection locale qui a pour but de développer cette ville". De même, il semble insensible aux divisions de la gauche affirmant ne pas désespérer de convaincre les écologistes de faire une liste d'union.
Propos recueillis par Thierry Cléon et Guillaume Le Gouic