Naouffal Labbakh comparaît devant les Assises du Calvados depuis ce lundi. Il est jugé pour pour vol avec violence ayant entraîné la mort. La victime est sa propre belle-mère.
Le 9 décembre 2011, vers 22h30 à Saint-Omer, Monique Broult est retrouvé morte, à son domicile, par son mari, le crâne fracassé. L'enquête révèle que la septuagénaire a pu être la victime d'un cambriolage. Les soupçons se tournent vers son gendre, Naouffal Labbakh. Ce matin-là, il se serait rendu chez elle pour dérober 20.000 euros, contenus dans un coffre fort. Surpris par la victime alors qu'il commettait son larcin et pris de panique, l'homme l'aurait frappé à plusieurs reprises à l'aide d'une bûche.
Retour sur l'affaire de Saint-Omer par Elise Ferret
Naouffal Labbakh est jugé depuis ce lundi matin par la cour d'assises du Calvados pour vol avec violence ayant entraîné la mort. Les premières heures de ce procès ont été l'occasion de revenir sur le parcours de ce trentenaire. Titulaire d'un bac littéraire marocain avec mention, d'une maîtrise de droit et ayant suivi une formation d'avocat, l'accusé est instruit et n'a rien d'un petit voyou; Dans le box des accusés, il fait preuve d'un certain calme et mesure le moindre de ses propos, n'hésitant pas à s'accorder un délai de réflexion avant de répondre aux questions. Une attitude qui rend d'autant plus importante la déclaration qu'il a faite ce lundi matin devant le tribunal: Naouffal Labbakh reconnaît les faits pour lesquels il comparaît devant les Assises, le vol avec violence ayant entraîné la mort. Son procès doit durer trois jours.
Compte-rendu d'audience par Maxence Regnault et Stéphanie Lemaire