>> Retour sur les étapes marquantes pour la raffinerie de Petit-Couronne, de la reprise par Petroplus en 2008, à la fermeture du site au printemps 2013 jusqu'aux récents rendez-vous avec la justice.
Mis en service en 1929 après un an de travaux, la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), au sud de Rouen, a fait l'objet d'une bataille syndicale, économique et juridique menée par les 550 salariés depuis l'automne 2011. Les derniers irréductibles, appelés aussi "les Petroplus", continuent de se battre auprès de la cour d'appel de Rouen hier (mercredi 10 septembre), puis devant la cour de cassation prochainement.Pourtant, le tribunal de commerce a accepté l'offre de reprise du site par les groupes Bolloré, Valgo et Eiffage, qui prévoient un projet de reconversion industrielle qui a déjà été lancé. Hier, la cour d'appel de Rouen confirmait que le projet de reconversion était complètement légal. Néanmoins, les anciens salariés de Petroplus peuvent encore saisir la Cour de cassation par le biais d'un recours.