D’un point de vue purement comptable l’équilibre des forces politiques reste en Haute-Normandie rigoureusement le même quant à sa représentation au Sénat. Sur 6 élus en Seine-Maritime, la droite garde 3 représentants, le PS 2 et le PC 1.
Le changement dans la continuité
Dans l’Eure l’UDI et l’ UMP gardent leurs 3 sièges. Ce constat établi, on peut tout de même se féliciter de la féminisation du Sénat grâce au scrutin de listes panachées. Ce soir, la Haute-Normandie sera représentée au Sénat par 4 femmes sur 9 élus.
C’est d’ailleurs ce mode de scrutin qui a entraîné des candidatures dissidentes qui ont failli coûter un siège dans l’Eure. Monsieur Poniatowski n’ayant devancé son adversaire socialiste que de 15 voix alors que le total des 3 listes UDI- UMP dépasse allègrement les 73 %.
En Seine Maritime, la dissidence de Monsieur Alfred Trassy Paillogues qui a obtenu près de 11 % des suffrages a probablement déstabilisé l’électorat gaulliste contraint de choisir entre une liste officielle plutôt centriste et une liste plus orthodoxe.
Dans ce contexte on relèvera qu’à gauche le PS et le PC font mieux que résister. Les deux listes gagnent même quelques voix par rapport au dernier scrutin.
Si Didier Maire s’en félicite en parlant d’un bon résultat pour la gauche, il ne doit pas oublier que ces derniers mois les communistes, ont, pour des raisons différentes voté plusieurs fois avec la droite.
Le prochain débat budgétaire au coeur d’un Parlement où l’une de ses 2 composantes vient de changer de majorité sera à coup sûr aussi animé de part et d’autre de l’échiquier politique qu’au sein de la gauche.