Les heures sont comptées pour les cabanes installées sur l'espace public devant le palais de justice de Rouen
"On ne partira pas"
Organisé après une manifestation en hommage à Rémi Fraisse, un campement sauvage avec cabanes et tentes est installé devant le palais de justice depuis mardi soir.Ce jeudi (6 novembre) une ordonnance en référé a été prise par le président du Tribunal de Grande Instance pour exiger l'évacuation de cette occupation sans autorisation de l'espace public. Ce que demandait la mairie de Rouen.
Mais les organisateurs de cette "Cabane des possibles", réunis en assemblée générale, n'ont pas l'intention de lever le camp :
La puissance publique n'a jamais eu un mot de compassion pour le crime d'état qu'a été la mort de Rémi Fraisse (…)
et ce n'est certainement pas un commandement d'évacuation qu'on respectera.
Alors ils enverront certainement la puissance publique et nous on veut mettre en place une puissance collective (…)
pour qu'en face de la puissance publique on fasse front,
sans violence, mais on ne partira pas !"
Une intervention des forces de l'ordre est donc à prévoir dans le courant de la nuit ou au petit matin...
VIDEO France 3 Haute-Normandie : l'interview (par Jean-Marc Pitte et Stéphane Gérain) de Matthieu, un des membres du collectif (celui qui a accepté de parler devant la caméra)
Ci-dessous : la photo (dans le tweet) d'une rencontre entre représentants de "la puissance publique" et des "campeurs"
#Rouen : vers un démontage ou une évacuation du campement du palais de justice ? pic.twitter.com/yVIzluX3n2
— France3 HteNormandie (@F3htenormandie) 6 Novembre 2014