Le procès des dépeceurs de bovins reporté au 12 février

Quatre jeunes hommes comparaissaient ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen pour vols et abattage d'un animal dans des conditions illicites. L'été dernier, plusieurs bêtes avaient été abattues d'une balle dans la tête et amputées de leurs membres. Le procès a été reporté.

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L'affaire avait suscité l'été dernier une certaine paranoïa chez les éleveurs bovins de la région. "On n'élève pas des animaux pour qu'ils soient massacrés, on les élève certes pour la boucherie mais c'est fait dans les règles de l'art, là c'est un massacre", déclarait en juillet dernier Franck Labarrière, éleveur à Varaville. Il venait de découvrir dans un de ses prés une génisse de 5 mois morte à côté de sa mère. L'animal avait reçu une balle dans la tête et ses pattes arrières avaient été découpées. Plusieurs cas similaires ont été recensés entre Caen et le Pays d'auge. A chaque fois, le même mode opératoire.

Fin juillet, les gendarmes d'Evrecy interpellait cinq jeunes hommes, âgés de 17 à 22 ans, qui reconnaissaient au moins deux des sept cas recensés. Le plus âgé d'entre eux, chasseur, était équipé d'un fusil. Les restes des animaux abattus avaient été découverts dans un congélateur à son domicile, près de 70 kilos de viande. Déjà condamné dans une autre affaire, il avait été incarcéré. Il comparaissait ce mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Caen aux côtés de trois de ses complices. 

Trois associations de défense des animaux, dont la SPA, assistaient ce mercredi à l'audience. Les prévenus encouraient jusqu'à 75 000 euros d'amende et plus de deux ans de prison. Compte tenu de la gravité des peines encourues, l'éventuelle condamnation devait découler d'une décision collégiale prise par trois juges. Or, un seul juge était présent ce mercredi à l'audience. Le procès a donc été reporté au 12 février prochain.

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