Le système de vélo en libre service a été mis en place en 2008. Réservé aux seuls "Caennais", confronté à une baisse de ses usagers, Véol peine à convaincre. La municipalité réfléchit à des moyens de faire évoluer ce service.
"Je suis abonné depuis le début, je m'en sers assez régulièrement, trois-quatre trajets par jour", explique Xavier, utilisateur convaincu de Véol. Et pourtant, le système de vélo en libre service caennais voit le nombre de ses abonnés diminuer chaque année depuis 2008, date de sa mise en service. En 2013, ils étaient moins de 1200 à utiliser les 350 vélos répartis sur 40 stations. L'abonnement, c'est aussi ce qui empêche les potentiels utilisateurs occasionnels, comme des touristes, de profiter de ce service.
Le contrat qui lie avec la mairie de Caen avec la société qui gère les Véol court jusqu'en 2017 pour un coût annuel de 475000 euros. Mais la municipalité réfléchit d'ores et déjà à une évolution du service. "Aujourd'hui, l'abonnement Véol est déconnecté de l'abonnement de transport en commun", explique Nicolas Joyau, maire-adjoint Caen chargé de l'environnement, du développement durable et de l'énergie, "nous réfléchissons à un couplage éventuel, une offre global de déplacement sur Caen et l'agglomération".
Reportage de Patrick Mertz et Bertrand Tang
Intervenant:
- Nicolas Joyau, maire-adjoint Caen chargé de l'environnement, du développement durable et de l'énergie