A l'appel de leurs syndicats les chauffeurs entament un mouvement de grève, afin de peser sur les négociations salariales de mardi. En Basse-Normandie, ils se sont donnés rendez-vous à 21 heures au centre routier de Mondeville. Pour l'instant, ils ne souhaitent pas gêner les usagers de la route.
"Pour l'instant, on a décidé en intersyndicale, qu'il n'y aura pas de gêne pour les automobilistes parce que les usagers ont le droit d'aller travailler, ça ne les concerne pas", explique Pascal Pétri, président du syndicat CFTC des transports. Le mouvement de grève des routiers, à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, n'entend donc pas, pour le moment, bloquer les dépôts de carburant ou les autoroutes. En Basse-Normandie, le rendez-vous est fixé ce dimanche soir à 21 heures au centre routier de Mondeville. Le mouvement débutera en Haute-Normandie ce lundi à 6 heures.
C'est un véritable bras de fer qui s'engage cette semaine entre les salariés et le patronnat du secteur des transports. Au coeur du conflit: la question des salaires. L'intersyndicale demande notamment une augmentation de 5% sur tous les salaires, ainsi qu'une augmentation générale de 100 euros par personne. La grève est prévue jusqu'à mardi. Mais elle est reconductible.
A noter que les chauffeurs de car sont également concernés par ce mouvement. Ainsi, des perturbations sont attendues ce lundi sur le réseau des Bus Verts.
Reportage de Catherine Berra et Matthieu Bellinghen
Intervenants:
- Pascal Pétri, président du syndicat CFTC des transports