Deux jours après le verdict de la commission de discipline de la LFP dans l'affiare des matchs truqués, Xavier Gravelaine, directeur général du stade Malherbe, a tenu une conférence de presse.
"Je trouve qu'il y a une disproportion entre le début de l'affaire, où on a été jeté en pâture, et la fin, où il n'y a que quelques lignes", déplorait ce jeudi matin Xavier Gravelaine. Deux jours après le verdict rendu par la commission de discipline, le directeur général du Stade Malherbe souhaitait exprimer son point de vue et celui du club sur les quatre derniers mois écoulés. "Cette fois-ci, justice a été faite. Nous, on le savait dés le départ.(...) Ça a été très long. On a supporté ce qu'on devait supporter. Je ne dis pas qu'on qu'on a pas laissé de plumes. Il y a quand même eu un déferlement pendant quatre mois sur cette affaire qu'on a subi, encaissé. Le plus gros préjudice, pour l'instant, c'est nous qui l'avons subi, au niveau de l'image"".
Au cour de cette conférence de presse, Xavier Gravelaine a longuement exprimé son soutien à Jean-François Fortin, le président du club. "Un début d'honneur a été restauré. Quand on voit comment cet homme a été traité, sali, j'ai eu mal pour lui.Il a vécu des choses que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi. C'est un mec extraordinairement bien, je suis assez fier d'être le DG du président. J'espère son retour très vite, avant même la fin du pénal. On a besoin du président rapidement".
"Pilou ne sera jamais un fusible"
Si Jean-François Fortin a été blanchi par la commission de discipline de la LFP, Kaddour dit "Pilou" Mokeddel, directeur commercial, de la sécurité et de la communication de Caen, a, lui, été sanctionné de deux mois d'interdiction de toute fonction officielle. Pour le directeur général du club, "Pilou ne sera jamais un fusible. Il est rouge et bleu depuis très longtemps, il restera rouge et bleu pendant longtemps. Il n'y a pas de voyous au stade Malherbe".
Le directeur général a tenu également à saluer la solidarité du club dans son ensemble. "Je suis fier qu'on ait tenu la barre, je suis fier du club, ça prouve qu'on a les grandes valeurs qu'on avait annoncées (...) Lundi (lors des auditions), on était tous en bloc, notre club, et j'ai trouvé que les joueurs ont été costauds, très classes. Je le sens. Il y a une force. Il y a eu un avant, il y aura un après. Je pense qu'on sortira un jour ou l'autre grandi de cette affaire, je l'espère sportivement pour les années à venir et au niveau de l'image. L'image au niveau national sera plus forte qu'elle l'était avant".
