C'est une bande côtière qui chaque jour se voit recouverte par la marée haute et découverte à marée basse. Pendant une partie de la journée, l'estran est donc inondée puis à l'air libre le reste du temps. Ces conditions changeantes et extrêmes n'empêchent pas le développement d'une vie grouillante.
Pour vivre et survivre sur l'estran, il faut donc être résistant et capable de s'adapter à des conditions très particulières :
- la salinité de l’eau qui varie en fonction des pluies, de l'évaporation et retour de la marée,
- l’immersion, puis quelques heures après le phénomène de découverte à marée basse,
- les écarts de température,
- l’exposition aux vents parfois violents,
- la force des vagues.
Face à ces marées, aucune espèce végétale ou animale n’est répartie au hasard sur l’estran. La faune et la flore se répartissent donc plus ou moins près du littoral sur l'estran en fonction de leur capacité de résistance.
Jean-Paul Lussault et François Pesquet ont mis leur pas dans ceux de Marc Giraud, naturaliste, pour découvrir cette vie insoupçonnée.