Seine-Maritime : une force maritime internationale de déminage, au large des côtes

Du 23 au 31 mars 2015, le secteur côtier Saint Valéry-en-Caux à Dieppe sera le théâtre d’une importante opération internationale de déminage. 10 navires de l'OTAN et 400 membres d'équipages y participent. 

Des obus et des mines des 2 guerres mondiales 

Sur les fonds marins de la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord reposent encore de nombreux engins explosifs datant des deux dernières guerres mondiales. Il s’agit de bombes, d’obus concrétionnés ou encore de mines de fond.

Deux secteurs particulièrement concernés 

Le secteur de la Baie de Seine et celui situé entre Dieppe et Le Tréport sont plus particulièrement concernés par la présence de ces engins.
C’est donc un enjeu de sécurité maritime que de procéder à la recherche et à la neutralisation de ces dangers.

Depuis 1996, des opérations interalliées baptisées HOD (Historical Ordnance Disposal, destruction de munitions historiques) sont conduites chaque année dans cette zone.

Une force internationale de 400 personnes et 10 navires 

Ce dispositif, fort d’un effectif de près de 400 membres d’équipages répartis sur 10 bâtiments spécialisés dans la guerre des mines, sera dirigé depuis le bâtiment allemand "Donau". Le chasseur de mines français "Pégase" intégre ce dispositif.

10 navires de l’OTAN

Les bâtiments participant à cette opération sont les suivants :
- DONAU A516 (Allemagne)                                         - PEGASE M644 (France)
- PEMBROKE M107 (Royaume-Uni)                            - EURO F575 (Italie)
- LOBELIA M921 (Belgique)                                         - ANAMUR M269 (Turquie)
- AUERBACH M1093 (Allemagne)                               - BAD BEVENSEN M1063 (Allemagne)
- WILLEMSTAD M854 (Pays-Bas)                               -  MEWA 206 F (Pologne) 

VIDEO : les navires de la force internationale, à quai, avant les opérations de déminage