Le 13ème festival "Couleurs d’Afrique" se déroule jusqu’au samedi 25 avril, à Elbeuf. Au programme : des spectacles, des ateliers et aussi la projection de 2 documentaires sur la problématique de l’eau, ce jeudi soir.
Jusqu’au samedi 25 avril, dans plusieurs lieux culturels de la ville, le festival "Couleurs d'AFRIQUE 2015" propose de nombreuses animations : expositions, lectures de contes, spectacle sur un village africain et autres animations musicales. Au programme également : des ateliers de cuisine, de découverte instrumentale ou encore de fabrication de Yoté (un jeu de société d’Afrique occidentale (Sénagal, Mali ou Burkina Fasso). Pour clore ce festival, une journée culturelle, avec marché africain, démonstration de danseuses orientales, repas musical et concert, sera proposée samedi 25 avril dans la salle Franklin.
Une projection-débat sur les problèmes d’eau au Maroc
Le manque d'eau est une réalité en Afrique. C'est pourquoi, outre l'aspect festif, le festival "Couleurs d’Afrique" propose aussi des moments de réflexion autour de cette problématique. Le Pôle Citoyenneté d'Elbeuf a choisi donc de présenter 2 documentaires, sur le sujet. Ils seront présentés ce jeudi 23 avril, à 20h 30, au cinéma Grand Mercure d'Elbeuf. S'en suivra une discussion avec Abdel Benzaïr, le réalisateur du film. L'entrée est gratuite.
Les bandes annonces des documentaires
Un château pour l’eau (réalisé en 2009)
Tmamna, est un village marocain qui se trouve dans la région la plus pauvre du pays, à 80 km de Marrakech. Ce plateau semi désertique n’a pas vu une goutte de pluie depuis 25 ans. Des petits villages comme Tmamna, enclavés sur des plateaux arides ne sont pas une priorité économique pour le gouvernement marocain.
Depuis quelques années, l’association des Amis du Village de Tmamna décide d’améliorer les conditions de vie des habitants.
La mer, le sel et l’eau (réalisé en 2013)
La sécheresse a laissé ses empreintes dans toutes les régions marocaines, et les pénuries d’eau vont s’aggraver avec le réchauffement climatique annoncé. Le Maroc est classé parmi les pays à stress hydraulique. Face à ce manque d’eau, face à cette situation difficile, le dessalement de l’eau de mer est devenu une nécessité malgré son coût.