A l'heure de la réunification de la Normandie, les Bas-Normands commencent à faire entendre leur voix. Ce mardi soir, un grand rassemblement est organisé au Mémorial pour défendre les atouts de Caen.
A huit mois de la réunification et alors que les préfets "préfigurateurs" viennent d'être nommés par le gouvernement, la question de la capitale de la future Normandie est de plus en plus difficile à éluder. Si les Haut-Normands se sont montrés offensifs dés l'annonce de la réforme territorale par le premier ministre, les Bas-Normands commencent à faire entendre leur voix depuis quelques semaines, des hommes politiques mais aussi des personnalités de la société civile comme le philosophe Michel Onfray qui, dans une tribune, appelait les Bas-Normands à être fiers d'eux. Cet appel semble rencontrer un certain écho. Plusieurs personnalités bas-normands prennent position dans le débat.
Les réactions de Malika Ménard, du Ténor Cyrille Dubois et du journaliste Thierry Geffrotin
A l'initiative de l'agglomération de Caen-la-Mer, une grande soirée, intitulée "Caen cause normand", est organisée ce mardi 28 avril au Mémorial pour défendre la place de la capitale bas-normande dans la future Normandie réunifiée. Plusieurs personnalités de la région viendront apporter leur témoignage. Parmi elles, Michel Onfray, Xavier Gravelaine, Nicolas Seube, le chef Pierre Lefebvre, Luc Sénéchal des Tricots Saint-James ou Paul Langeois directeur du festival de Beauregard.
Cette soirée sera animée par Henri Sannier. Il était l'invité de votre édition régionale ce mardi midi. "Mon coeur est encore à Caen", a expliqué l'ancien rédacteur en chef de France 3 Basse-Normandie, "Quand j'ai quitté Caen, il n'y avait pas le GANIL, il n'y avait pas le Memorial, il n'y avait pas de liaison transmanche, il n'y avait pas le Stade Malherbe (ndlr: en 1ère division) dont je suis l'un des principaux supporters. Mais depuis, j'ai vu cette évolution et je suis profondément attaché à cette ville."