Notre article sur l’affiche du prochain Longines Paris Eiffel Jumping a ému certains d'entre vous. Vous vous inquiétiez des conditions de bien être des chevaux ayant servis de modèles. Nous avons interrogé l'organisation. Le projet parait avoir été mené avec rigueur. Jugez par vous-même.
Vous avez été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux à la suite de la publication de notre dernier article sur le prochain concours Longines Paris Eiffel Jumping en juillet. Nombreux à vous élever contre le traitement des 4 chevaux ayant servis de modèles pour la réalisation du principal support de communication du 5***** à venir.
Rappel en quelques mots. Paola Pivi, artiste-photographe italienne, a été choisie par les organisateurs de ce meeting international aux pieds de la Tour Eiffel pour élaborer une série de clichés et servir ainsi de base à l’élaboration de l’affiche du concours.
Avec la réputation de Virginie Couperie dans le monde du cheval (Présidente et co-fondatrice de l’événement sportif) et celle de Mario Luraschi, spécialiste des prestations équestres pour le cinéma et les spectacles, nous avions préjugé des conditions de fabrication. Malgré tout, après vos alertes, nous sommes retournés vers les organisateurs.
Il semble bien que la protection et la sécurité des chevaux ont guidé la démarche tout au long du projet encadré par Mario Luraschi lui-même aux côtés des équipes du Longines Paris Eiffel Jumping. Voici les éléments qu’ils ont mis à notre disposition et qui laissent penser que le projet a été étudié avant que d’être lancé ; l’opération a été menée avec méticulosité.
La toute première étape a été d’étudier la faisabilité du projet. Condition sine qua non : la préservation des chevaux pendant toute la durée de la séance photo au 1er étage de la Tour Eiffel. « Les questions liées à l’altitude et au vertige ont notamment été étudiées. Il a été déterminée que ces éléments n’impacteraient pas le bien-être et la sécurité des animaux. »Bien être et sécurité des chevaux
Repérages
Puis des repérages ont été réalisés avec Mario Luraschi « afin d’identifier les lieux possiblement risqués pour les chevaux tout au long de leur parcours – de leur débarquement au pied de la Tour Eiffel jusqu’à leur arrivée au 1er étage. Ces lieux ont été protégés ou interdits d’accès tout au long de la séance photo pour assurer la sécurité des chevaux. »Ascenseur de service
« Les chevaux ont été montés au 1er étage par l’ascenseur de service, beaucoup plus large que les ascenseurs publics. Des repérages particuliers ont été effectués pour s’assurer que les dimensions étaient adaptées aux chevaux – ce qui était parfaitement le cas. Des protections particulières ont été installées à l'intérieur pour renforcer la sécurité. »plaques de caoutchouc
« Les chevaux ont été ferrés la veille de la séance avec des plaques en caoutchouc pour s’assurer qu’ils ne glissent pas et qu’ils ne se fassent pas mal. »« Les chevaux ont été accompagnés, montés et descendus par l’ascenseur, par leurs propres grooms pour ne pas qu'ils se retrouvent seuls ou qu’ils se sentent perdus. »
« La séance photo s’est déroulée sans aucun incident. »