Dans un communiqué énergique, EELV appelle l'Etat à faire face à ses responsabilités dans le dossier des abattoirs AIM à Saint-Cécile dans la Manche. Les 2.5 millions de prêt promis par l'Etat n'ont toujours pas été versés.
"Lamentable", "révoltant", "gâchis collossal". Les qualificatifs ne manquent pas pour Europe Ecologie les Verts. Les élus du Conseil régional dans un communiqué lapidaire fustigent l'inertie de l'Etat."Aujourd'hui, après plusieurs semaines d'activité, et alors que la viabilité économique du projet est en bonne voie, l’État, qui s'était engagé, par la voix du Ministre de l’Économie, à soutenir le projet, n'a toujours pas versé le prêt de 2,5 millions d'euros qu'il avait annoncé. Ce retournement plonge l'entreprise dans des difficultés de trésorerie que les efforts des collectivités ne pourront seuls réduire. Surtout, cette promesse aujourd'hui non tenue s'ajoute aux obstacles techniques et administratifs que les services de l’État semblent incapables de gérer", précise le communiqué.
Seuls les services de l’État ont traîné des pieds, ralenti les choses, parce qu'ils ne croyaient pas au projet."
François Dufour, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie, ajoute: "Tout le monde a fait son travail dans ce dossier. Les salariés, la Région, le Département. Tout le monde s'est mobilisé, pour l'emploi et pour l'aménagement du territoire. Seuls les services de l’État ont traîné des pieds, ralenti les choses, parce qu'ils ne croyaient pas au projet."
Quant à Yanic Soubien, président du groupe des élus écologistes au Conseil régional et tête de liste EELV aux élections régionales, il prévient: "L’État doit cesser de louvoyer dans ce dossier, et prendre enfin ses responsabilités, comme les collectivités locales ont pris les leurs. »