Après Jean-Léonce Dupont, le président UDI du Calvados, c'est maintenant Laurent Beauvais, le président PS de la région Basse-Normandie qui émet ses doutes sur le Rapport Duron et l'avenir des trains en région : "un contre sens à l’heure où la grande Normandie doit se construire"
Laurent Beauvais déclare en titre de ce communiqué : « Restons vigilants et mobilisés sur les suites que l’Etat va donner au rapport Duron. »
Le ton est donc donné dès les premières lignes, 24 heures après les déclarations de Philippe Duron , son "partenaire" politique. Les deux élus PS semblent cette fois bel et bien en désaccord.
Suite à la publication du rapport du Député du Calvados Philippe Duron sur les Trains d’Equilibre du Territoire (TET), Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie, déclare : « Le retrait de l’Etat ou la suppression d’arrêts sur certaines lignes ferroviaires seraient un contre sens à l’heure où la grande Normandie doit se construire en préservant la proximité et l’année même où notre pays, qui accueille la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, s’investit pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. »
Le Caen -Tours
Laurent Beauvais rappelle la position qu’il a exprimée aux côtés de Jacques Auxiette, Président des Pays de la Loire et François Bonneau, Président de Centre-Val de Loire, concernant la liaison Caen - Le Mans - Tours :«Il est de la responsabilité de l'Etat, de la SNCF, en lien avec les Régions, de définir les conditions d'un véritable service public du transport Intercités et de ne pas abandonner la ligne Caen - Le Mans - Tours pour de simples considérations budgétaires. »
Folligny, Briouze et Surdon
Par ailleurs, le Président de la Région Basse-Normandie s’inquiète de la proposition de suppression de 3 arrêts sur la ligne Paris-Granville à savoir Folligny, Briouze et Surdon. «Ces trois gares ont fait l’objet de 370 000 euros d’investissement depuis une dizaine d’année et la ligne sera entièrement dotée de matériels Régiolis neufs en 2016, grâce au financement de 150 millions d’euros de la Région. En contrepartie de ces investissements, la SNCF a pris l’engagement de préserver cette ligne jusqu’à au moins 2030. J’en appelle donc au respect des engagements pris et au sens de la justice territoriale. »En outre, Laurent Beauvais a des doutes à propos de la proposition de mise en place d'un système de réservation obligatoire, qui ne doit pas aboutir à une réduction de la qualité du service public de transport pour ses usagers.